Révolte !
Chers amis, chers compatriotes,
après de longues semaines d'enquête, j'ai enfin déniché l'instigateur des mouvements de révolte qu'on peut voir un peu partout en France ces derniers temps (d'ailleurs, la Justice à eu tôt fait de punir les auteurs -avérés ou non- des dégradations, même si d'aucuns osent parler de justice à deux vitesses après l'annonce de la condamnation de Roland Dumas).
Il s'agit en fait d'une instigatrice, hé oui, les femmes ne sont plus ce qu'elles étaient, encore une qui ferait mieux de s'occuper sérieusement de son mari. D'autant plus qu'elle est probablement intermittente du spectacle, autrement dit complètement inutile en regard des nouvelles règles de la société que nous construira Notre Nouveau Président. Gageons que Celui-ci saura prendre les mesures nécessaires pour que de telles ignominies ne soient plus commises, et qu'il saura renvoyer dans leurs pays les batteleurs, les jongleurs et les chanteurs des rues.
"Pascale Borel ?!... ça ne vaut quand même pas
le bruit des matraques et la mélodie des crampons..."
image publiée avec l'aimable autorisation
d'Anatole Ibsen de la Révolution en Charentaises
Cette femme, donc, s'appelle Pascale Borel, et sous couvert d'une voix suave et douce, elle nous assène des incitations à la violence et à la désobéissance, qui sont la gangrène de notre société. Mais, toujours dans le but de vous prouver combien notre nouvelle morale gouvernementale est soucieuse de notre droit à l'information, je vous laisse seuls juges de ce que vous allez écouter ici (éloignez tout de même les enfants de votre ordinateur) :
Ici les "paroles", pour les mal-entendants :
J'ai des copains
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J’irai brûler ta voiture Si tu continues comme ça J’ai des copains, sois-en sûr Des racailles, des gros durs Qui m’aideront à faire ça J’irai brûler ta voiture Ta grosse voiture de blaireau J’ai des copains, des pas beaux Des coquins, des costauds A tolérance zéro J’suis pas la seule électrice A ne pas être amoureuse de toi J’ai des copains qui sont là Des beurre, des chocolat Des pain-blanc qui t’aiment pas J’vais t’nettoyer au kärcher Si tu continues comme ça J’f’rai venir mes copains d’Achères Sous ta porte cochère Et là, on t’attendra J’ai des copains qui sont fiers Et si tu m’parles encore comme ça On va t’le faire payer très cher Mon très chou, mon très cher Mon trésor, mon p’tit chat | T’as pas qu’des admiratrices Et s’il n’en reste qu’une ce s’ra Ni Farida, ni Farah Ni Fatou, ni Fatia Ni même Cécilia… Moi, J’irai m’payer ta grand’ gueule Si tu veux pas la fermer Est-ce que j’me la f’r’ai toute seule En bande ou en single J’suis pas encore décidée J’ai des copains très méchants A Créteil, à Cachan Des copains en survêt’ Jusqu’à Gif-sur-Yvette Des copains qui surgissent Du Raincy, de Rungis Des copains qui tapent fort A Maisons-Alfort J’ai des copains qui font rien A Chilly-Mazarin Des copains qui font pire Aux Sapins, à Plaisir Des copains qui vont t’faire Ton affaire à Verrières Des copains qui courent vite A Maisons-Laffitte J’ai des copains, des gros durs Des racailles, des raclures Mais moi, j’ai des copains. |
Paroles et musique : Jérémie Lefèbvre interprétation : Pascale Borel (Elle manque toutefois d'amis graphistes...) |