Irina Palm
Vu à Vitry lundi dernier : Irina Palm, de Sam Garbaski (en V.O.).
Un petit garçon atteint d'une maladie orpheline. Autour de lui, ses parents, et sa Mamie, veuve qui a déjà vendu sa maison pour tenter de le sauver. Seulement, les traitements ne fonctionnent pas. L'ultime chance serait d'aller en Australie, les soins y seraient gratuits mais le voyage coûte trop cher pour ces gens modestes d'une banlieue de Londres et qui ont déjà tout donné.
Alors la Mamie cherche une solution, et la trouve : elle est engagée dans un sex-shop à Soho pour... masturber les hommes. Son activité se déroule dans une petite pièce sinistre : elle ne voit pas ses clients, ils ne la voient pas non plus, ils doivent juste passer leur membre dans un trou de la paroi... et ses gestes sont toujours cachés derrière des objets astucieusements placés dans le champ de la caméra, si bien que ce film reste visible par tous les publics.
Réticente au début, effacée dans la vie, la grand-mère retrouve sa dignité et même l'amour tout au long de ce film pudique, et drôle par les situations cocasses auxquelles elle est confrontée. Marianne Faithfull incarne avec beaucoup de naturel et d'humilité cette Mamie débordante d'amour pour son petit-fils. Sous ses allures de Cendrillon, elle est en fait la fée de ce conte qui m'a rappelé la magie de Bagdad Café.
Mes compagnons de cinoche n'ont pas aimé la musique de Ghinzu, moi j'ai trouvé qu'elle accompagnait parfaitement l'histoire. On n'était pas bien nombreux dans la salle, et c'est vraiment regrettable (bien qu'au fond, pour mon confort personnel, je préfère). Quand le cinéma de Vitry aura fermé, il ne sera plus temps de le regretter...
Et pour conclure, un petit hommage à Marianne Faithfull, qui fait partie de ces grandes dames qui ont accepté de vieillir...
Un petit garçon atteint d'une maladie orpheline. Autour de lui, ses parents, et sa Mamie, veuve qui a déjà vendu sa maison pour tenter de le sauver. Seulement, les traitements ne fonctionnent pas. L'ultime chance serait d'aller en Australie, les soins y seraient gratuits mais le voyage coûte trop cher pour ces gens modestes d'une banlieue de Londres et qui ont déjà tout donné.
Alors la Mamie cherche une solution, et la trouve : elle est engagée dans un sex-shop à Soho pour... masturber les hommes. Son activité se déroule dans une petite pièce sinistre : elle ne voit pas ses clients, ils ne la voient pas non plus, ils doivent juste passer leur membre dans un trou de la paroi... et ses gestes sont toujours cachés derrière des objets astucieusements placés dans le champ de la caméra, si bien que ce film reste visible par tous les publics.
Réticente au début, effacée dans la vie, la grand-mère retrouve sa dignité et même l'amour tout au long de ce film pudique, et drôle par les situations cocasses auxquelles elle est confrontée. Marianne Faithfull incarne avec beaucoup de naturel et d'humilité cette Mamie débordante d'amour pour son petit-fils. Sous ses allures de Cendrillon, elle est en fait la fée de ce conte qui m'a rappelé la magie de Bagdad Café.
Mes compagnons de cinoche n'ont pas aimé la musique de Ghinzu, moi j'ai trouvé qu'elle accompagnait parfaitement l'histoire. On n'était pas bien nombreux dans la salle, et c'est vraiment regrettable (bien qu'au fond, pour mon confort personnel, je préfère). Quand le cinéma de Vitry aura fermé, il ne sera plus temps de le regretter...
Et pour conclure, un petit hommage à Marianne Faithfull, qui fait partie de ces grandes dames qui ont accepté de vieillir...